Le franchissement de la frontière britannique avec une carte d’identité nationale n’est plus possible pour les citoyens de l’UE, de l’EEE et de la Suisse, depuis le 1er octobre, indique l’Office, en raison du danger de fichiers contrefaits.
La majorité des cartes d’identité, transportées couramment au sein de l’UE, ne contiennent actuellement pas de données biométriques et sont plus rapidement manipulées par ceux qui tentent de voyager illégalement, ce qui en fait l’un des documents les plus maltraités vus par Officiers des forces frontalières britanniques. En 2020, pratiquement la moitié de tous les faux fichiers détectés à la frontière étaient des cartes d’identité de l’UE, de l’EEE ou de la Suisse, selon le communiqué.
Rapportée il y a un an, cette décision vise à rectifier des problèmes tels que les problèmes d’utilisation des cartes dans les bases de données de casiers judiciaires. Exiger des passeports biométriques fait plutôt partie de la stratégie à long terme du gouvernement visant à fournir une frontière entièrement numérisée.
Ceux qui ont néanmoins souscrit au plan de règlement de l’UE ou qui ont des droits comparables auront la possibilité de continuer à utiliser leurs cartes d’identité. jusqu’en 2025 au minimum.
« En mettant fin à l’utilisation de cartes d’identité non sécurisées, nous renforçons notre frontière et répondons au souci de la population de reprendre le contrôle de notre système migratoire », déclare la ministre de l’Intérieur Priti Patel. « Nous faisons cela dans le cadre de notre nouvelle préparation à la migration, qui sera ferme envers ceux qui cherchent à abuser du système et raisonnable envers ceux qui respectent les directives. »
Il y a des plans pour une toute nouvelle exigence de sécurité des cartes d’identité dans l’UE, y compris la biométrie, comme tout récemment déployée en France, bien qu’entre-temps, les « anciennes » cartes d’identité continueront de circuler dans le sang pendant les 5 à 10 prochaines années.
Cette nouvelle action fait partie des stratégies du Royaume-Uni, annoncées en 2020, pour tirer parti d’un plan de développement sur cinq ans pour améliorer la sécurité nationale et la biosécurité sur la base d’une frontière entièrement numérisée, en utilisant les passeports électroniques et les informations biométriques comme seules exigences d’authentification. Pour activer cette stratégie, une nouvelle législation sur les données frontalières a été annoncée pour permettre le partage des données frontalières entre les entités.
Le document de consultation sur la réforme des données du gouvernement fédéral a toutefois récemment fait l’objet d’une analyse pour recommander des stratégies visant à éliminer la priorité de la surveillance et des lignes directrices de caméras de surveillance et biométrie alors que le Royaume-Uni se prépare à s’éloigner du RGPD de l’UE.
Bien qu’il ne soit pas encore clair ce qu’un ensemble de diverses directives de protection des données pourrait impliquer, la conception du développement montre clairement que l’interopérabilité et le partage des données deviendra une fonction plus répandue.
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