Un jugement juridique espagnol sur la reconnaissance faciale pourrait avoir des implications pour les services utilisant la biométrie pour surveiller les employés.
Selon un article dans Gearrice, le tribunal social n°2 d’Alicante a découvert qu’Albero Forte Composite SL, un fabricant de plastique également connu sous le nom de Plastic Specialty, avait violé le droit à la vie privée de ses travailleurs en utilisant la reconnaissance faciale pour créer une base de données qui pourrait être utilisée pour contrôler entrée et sortie. Les employés ont signé un formulaire d’autorisation permettant à leurs images d’être utilisées à différentes fins, mais le fichier ne couvrait pas la biométrie faciale.
La somme imposée s’élevait à un montant relativement faible de 6 251 euros (environ 6 540 dollars américains). Cette affaire crée un précédent important en reconnaissant le droit d’un employé à être indemnisé par son ancienne entreprise pour une utilisation non autorisée. de systèmes biométriques. Avant cela, il n’y a eu qu’une seule procédure judiciaire importante concernant l’utilisation de la reconnaissance faciale, dans laquelle une chaîne de supermarchés a été condamnée à une amende de 2,5 millions d’euros pour avoir utilisé la reconnaissance faciale comme mesure antivol.
Ainsi Dans ce cas précis, l’arrêt d’Alicante dans l’affaire Plastic Forte estime que l’application de systèmes de reconnaissance faciale, avec les risques liés à la vie privée qui en découlent, est disproportionnée par rapport aux problèmes qu’ils prétendent résoudre. Il précise que « lors de l’évaluation de la proportionnalité d’un système biométrique proposé, il est essentiel de considérer tout d’abord si le système est tenu de réagir à l’exigence déterminée, c’est-à-dire s’il est essentiel de satisfaire ce besoin, et pas seulement le le plus approprié ou le plus rentable. »
« Si l’avantage est relativement mineur, comme une plus grande commodité ou de petites économies, alors la perte de la vie privée n’est pas appropriée. »
Le L’amende de 6 251 euros est également la plus abordable autorisée par la loi pour les infractions classées « extrêmement graves ».
Le grand marque la 2e censure de Plastic Strength pour son projet de reconnaissance faciale. En février, l’Entreprise espagnole de défense des données (AEPD) a infligé à l’entreprise une amende de 12 000 euros pour ce qu’elle a découvert comme des atteintes à la vie privée liées à la collecte de données biométriques, une réduction de ce qui devait initialement être une amende de 20 000 euros.
En mai, l’agence a infligé une amende 10 fois supérieure au salon de l’innovation Mobile World Congress pour avoir utilisé des scanners faciaux pour permettre aux visiteurs d’accéder au lieu dans lequel il se tenait.
Les données européennes Le Conseil de la Défense (EDPB) a amélioré ses lignes directrices concernant les amendes en vertu du RGPD en 2015.
Toute l’actualité en temps réel, est sur L’Entrepreneur