nouvelle étude internationale sur les pays africains affirme que les identifiants numériques pourraient faire économiser des millions, voire des centaines de millions chaque année, s’ils étaient appliqués aux finances individuelles. Selon un nouveau rapport, les résidents sud-africains pourraient économiser 620 millions de dollars.
L’Institut Tony Blair pour le changement global a étudié 3 pays africains : la Côte d’Ivoire, le Rwanda et l’Afrique du Sud, afin de déterminer comment certains groupes marginalisés groupes seraient impactés s’ils avaient des identifiants numériques.
L’étude se concentre sur quatre sous-populations marginalisées : les seniors, les femmes rurales, les commerçants informels et les chômeurs métropolitains.
Les chercheurs se sont penchés sur des situations de vie particulières consistant en l’enregistrement des naissances, l’assurance médicale, les subventions sociales, les subventions à l’éducation, la vaccination et l’enregistrement auprès des banques et les comptes du marché de l’argent mobile.
Au Rwanda, ils ont constaté que les 4 populations marginalisées combinées pourraient économiser environ 9,7 millions de dollars par an si l’identification numérique était proposée depuis un autre lieu en ouvrant des comptes bancaires et mobiles, l’enregistrement à distance et la réception des allocations sociales et l’inscription à distance à l’assurance médicale. Les seniors rwandais, suivis des commerçants informels, tireraient le meilleur parti des cartes d’identité numériques.
Les résidents d’Afrique du Sud pourraient économiser environ 620 millions de dollars si une carte d’identité numérique était adoptée pour ouvrir à distance des comptes bancaires et d’argent mobile, enregistrement et facturation des allocations sociales. Selon l’étude, les personnes âgées, suivies des femmes rurales, verraient les meilleurs avantages économiques si elles disposaient d’une carte d’identité numérique.
Elle a également révélé que les groupes marginalisés en Côte d’Ivoire pourraient conserver 43,7 millions de dollars si une carte d’identité numérique est adopté pour s’inscrire à partir d’un autre endroit pour des subventions d’éducation, des comptes bancaires et d’argent mobile et des naissances. Les chômeurs métropolitains, suivis des détaillants occasionnels, verraient le meilleur impact financier.
L’étude insiste sur l’importance de l’utilisation des identifiants numériques comme outil de développement inclusif. Il se termine par un certain nombre d’actions suggérées.
En ce qui concerne la conception de cas d’utilisation, l’étude de recherche propose que les nations évaluent les avantages financiers au niveau individuel/démographique par rapport au niveau national. Les dirigeants nationaux doivent commencer par le gouvernement fédéral et les installations techniques existantes.
Les pays doivent également développer une infrastructure publique cruciale (PKI) et des mécanismes d’authentification numérique comme fondations qui peuvent aider à faire évoluer et à renforcer les systèmes d’identification numérique. Le Rwanda et la Côte d’Ivoire ne disposent pas d’une ICP robuste, ce qui indique que les cartes numériques existantes fonctionnent de la même manière qu’un identifiant papier dans ces pays.
Et l’enregistrement de l’identification numérique doit être rationalisé pour les personnes inscrites. Dans la mesure du possible, des programmes d’identification doivent être créés pour aider à intégrer des systèmes de registre d’identité fracturée et à étendre la protection Internet et la littératie numérique.
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