L’Équipe rapporte que l’instance dirigeante en charge des 2 ligues expertes du football en France, la LFP, cherche à mener plusieurs réformes majeures après une année de pertes monétaires élevées pour les clubs.
La première consisterait à étendre le premier contrat professionnel des jeunes joueurs de trois à cinq ans, afin de minimiser la probabilité que des talents prometteurs soient braconnés par des clubs étrangers . La distribution des joueurs indiquant que la mesure nécessiterait un compromis, une option possible verrait les équipes limitées à 24 joueurs (la moyenne actuelle est de 37 par club), mais les joueurs dans leur tout premier accord seraient exemptés de ce décompte. Cela donnerait à son tour plus de temps de jeu aux diplômés de l’académie.
Le régulateur monétaire du football français préconise également un plafond salarial – la masse salariale représenterait un pourcentage défini des plans de dépenses des clubs – favoriserait également développement des jeunes joueurs. La LFP a confié l’organisation de cette étape au président rémois Jean-Pierre Caillot.
Le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaifi pourrait être chargé de la partie marketing des réformes, l’objectif étant de « relooker » l’image de la Ligue 1 afin d’augmenter les offres de diffusion depuis l’étranger. Le Montpelliérain Laurent Nicollin dirigera le remaniement de la gouvernance. Le Niçois Jean-Pierre Rivère devrait être mandaté pour faire évoluer la planète de l’arbitrage, avec parmi les innovations envisagées la connexion de micros aux arbitres. Ce changement nécessiterait l’approbation de l’IFAB – la Fédération française de football avait en fait déjà fait une telle demande cet été, demandée par Marseille à la suite d’un match amical contre Villarreal, qui a été refusé.
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