Une délégation de huit membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine doit arriver à Taïwan le mardi 1er novembre. La délégation comprend un parlementaire néerlandais Sjoerd Sjoerdsma, parlementaire ukrainien Mykola Kniazhytskyi a> et cinq autres législateurs d’Allemagne, de République tchèque, du Royaume-Uni, de Belgique et du Kosovo. Ils rencontreront de hauts responsables taïwanais, dont la présidente Tsai Ing-wen.
Butikofer et Sjoerdsma étaient mis sur liste noire par la Chine en mars dernier pour avoir dénoncé les violations des droits humains à Pékin.
La visite se concentrera sur le commerce, l’investissement et la technologie, selon un reportage dans Politico. « C’est une visite avec des ambitions très concrètes. Nous reviendrons de Taïwan avec une image encore plus claire de ce qui doit être fait dans nos législatures respectives, et nous n’aurons pas de repos tant que nous n’aurons pas atteint ces objectifs », a déclaré Reinhard Butikofer, président de la délégation de l’UE pour les relations avec la République populaire de Chine.
Kniazhytskyi a noté que « l’Ukraine et Taïwan ont beaucoup en commun ». Il a déclaré qu’il profiterait de sa visite à Taïwan pour montrer « comment la dépendance vis-à-vis de la Russie a atterri nous et le monde dans une crise majeure. Nous sommes somnambules dans la même chose avec Taiwan ».
Les États-Unis lancent de graves avertissements, l’UE appelle à la désescalade
Ces dernières semaines, des responsables américains ont averti que la Chine était ‘accélérer’ les plans de recours à la force contre Taïwan.
Le service de politique étrangère de l’UE, le Service européen pour l’action extérieure, a récemment publié un nouveau document interne appelant les pays membres à travailler sur la « désescalade et la dissuasion » avec Pékin, dans l’espoir d’éviter une invasion militaire chinoise de Taïwan.
Une partie de l’inquiétude vient du fait que Taïwan représente près de 90 % des micropuces les plus avancées fournies aux entreprises et fabricants européens. L’UE s’est efforcée ces derniers temps d’inciter les fabricants de puces taïwanais à investir dans Europe fabrication.
Toute l’actualité en temps réel, est sur L’Entrepreneur