Cleyrop, basée à Paris, une plateforme sûre et souveraine pour démocratiser et industrialiser l’utilisation de l’information, a révélé le mercredi 7 juin, qu’il a obtenu plus de 10 millions d’euros dans le cadre d’un tour de financement de série A mené par Keen Endeavour Partners, une société de capital-risque basée à Amsterdam et à Londres.
Les tout nouveaux financiers, Crédit Agricole, Normandie Participations, entreprise familiale, et BPI France ont également participé au tour
Keen dit investir dans « des » et les entreprises technologiques européennes à croissance rapide, de l’amorçage à la série B. Il utilise une méthode d’investissement axée sur la thèse, établissant des concepts d’investissement basés sur des modèles fondamentaux dans des lieux d’innovation spécifiques.
La société a en fait soutenu plus de 20 start-ups et scale-ups européennes.
« Unified, Secure, Sovereign »
Cleyrop a été créé en 2020 par Lauren Sayah, Stéphane Messika (créateurs de Kynapse), Arnaud Muller (créateur de Saagie), et Jérôme Valat (fondateur d’oXya).
Les La start-up propose aux entreprises publiques et commerciales des plates-formes centrales et protégées de collecte, de stockage, d’amélioration, d’analyse et de visualisation d’informations avec des fonctions de gouvernance sophistiquées.
Pour démocratiser et industrialiser l’utilisation des données et de l’IA au sein d’une structure fiable, la plate-forme favorise l’adoption et la participation de tous à l’intérieur des zones du projet. Elle souhaite devenir le partenaire de gestion de données de bout en bout des grandes entreprises publiques et commerciales.
Cleyrop affirme avoir déjà gagné la confiance d’organismes tels qu’Atout France, le MIPIH et l’ACPR ( Autorité de contrôle prudentiel et de résolution).
L’entreprise affirme ouvrir la voie vers une gestion de l’information plus disponible, pertinente et responsable, grâce au Collectif CoData, une alliance d’entreprises numériques françaises apportant leur savoir-faire, leurs installations, leurs données et leur IA technologies aux organisations publiques.
Valat déclare : « Notre feuille de route produit est ambitieuse, avec des innovations technologiques disruptives liées au monde scolaire et clinique, telles que l’IA générative pour les décideurs ou la mise en place de « Green IT » fonctions. »
« Nous entendons également obtenir les plus grands agréments de sécurité dans le respect des référentiels français et européens, comme SecNumCloud en France. Notre développement repose sur une technique de croissance réussie soutenue par des relations de confiance et des partenariats durables avec les secteurs des particuliers et du public, en France comme en Europe », ajoute Valat.
Un impact favorable des données
L’objectif de Cleyrop est d’offrir à ses clients des options fusionnées sur l’ensemble du cycle de vie des données (collecte, stockage, gouvernance, traitement et visualisation), en accompagnant la technique d’information de leurs clients de manière durable et éthique.
Pour ce faire, l’entreprise prend en compte des aspects tels que des engagements ESG forts (empreinte carbone, parité, variété, etc.), une expérience article conviviale pour élargir les usages de l’information et une base industrielle pour assurer le passage à l’échelle et le traitement en masse de gros volumes de données.
« Nous voulons placer l’information au cœur des organisations, en maximisant l’utilisation et en permettant une prise de décision éclairée pour accélérer les obstacles importants tels que l’innovation dans la santé ou la transition éco-responsable », déclare Lauren Sayag, co-fondatrice.
Actuellement, Cleyrop s’associe au groupe Caisse des Dépôts sur une démarche TechSprint pour motiver la production de services d’information « innovants » et accélérer la transformation écologique du pays.
La startup développe avec son client Atout France, opérateur public en charge de la publicité du territoire français, un baromètre du tourisme durable pour mesurer, suivre et prévoir les différents secteurs à développer (transport, énergie, eau, etc.).
Dans le secteur de la santé, Cleyrop collabore avec le MIPIH, une entreprise française d’hébergement certifiée HDS, pour offrir aux établissements de santé des capacités de gestion et de prévision afin de dynamiser leurs opérations, d’améliorer l’entière satisfaction des patients , et permettre le partage d’informations pour la recherche médicale et clinique.
Ambition européenne
Cleyrop affirme qu’il se consacre aux initiatives nationales soutenant la souveraineté numérique.
Il est partenaire de l’Institut Choiseul sur ses documents de position de Souveraineté. L’entreprise a en effet constitué un groupe de réflexion avec des acteurs du grand public et des secteurs tertiaires pour élaborer des stratégies d’indépendance technologique de la France.
Le cabinet est en charge du groupe de travail Formation & Innovation du Comité Stratégique, qui a été créé par le ministère français de l’Économie, en collaboration avec son partenaire 3DS Outscale (Dassault Systèmes).
Cleyrop déclare également s’engager à maintenir l’autonomie technique de l’Europe.
Il participe activement à Gaia-X. Il participe également à plusieurs tâches de R&D à vocation européenne, telles que SHIFT, SIMPL et EDHISI (qui crée le tout premier espace européen fédéré de données de santé en collaboration avec 3DS Outscale et ITM Teralab).
Muller déclare , « Cleyrop mène sa mission de rendre l’information disponible, sûre et industrielle en se positionnant auprès des politiques européennes, la DSA, DMA, DGA et bientôt IA ACT. Nous sommes fiers de notre ambition : sécuriser l’Europe de toute dépendance et accélérer le développement d’une filière s’appuyant sur le numérique. »
Bien que Cleyrop ait débuté en Normandie (région du nord de la France) où sont implantées ses équipes R&D et que de nombreux nouveaux embauchés y rejoignent rapidement, l’entreprise déclare avoir fait de l’Europe une arène compétitive où elle entend affronter l’entreprise américaine.
Son objectif est de devenir l’un des champions européens pour gérer les nouveaux obstacles de la transformation numérique, plus économiquement, socialement et écologiquement responsable. D’ici 2025, l’entreprise prévoit de réaliser plus de 50 % de ses revenus hors de France.
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