Les opérateurs de réseaux mobiles et les entreprises de médias numériques en Afrique du Sud ont déposé une série de plaintes concernant les exigences proposées en matière de confirmation d’identité biométrique auprès du régulateur en charge, rapporte le média régional Fin24.
L’Autorité indépendante des communications d’Afrique du Sud (Icasa) a entendu des arguments selon lesquels les enregistrements SIM biométriques proposés sont inconstitutionnels et pourraient exposer les personnes et les organisations au danger d’abus des informations collectées.
La Cour constitutionnelle a soutenu une décision précédente en 2020 selon laquelle la directive sur l’interception des communications et la fourniture d’informations liées à l’interaction (RICA), qui rend obligatoire la collecte de données biométriques pour la confirmation de compte mobile, viole la Constitution sud-africaine et les lois sur la vie privée.
L’organisation de journalistes d’investigation amaBhungane a mis en garde contre le flu méthode fiable pour gérer les échanges de cartes SIM. Media Keeping Track Of Africa (MIXED MARTIAL ARTS) a noté l’obstruction récente d’une stratégie comparable au Mexique par la Cour suprême de ce pays. Le groupe a déclaré qu’une évaluation des effets sur les droits de l’homme devrait être effectuée et qu’Icasa devrait s’engager auprès de l’autorité de sécurité de l’information d’Afrique du Sud.
MTN a rétorqué qu’il utilisait déjà la biométrie pour la vérification d’identité dans le cadre de son Mobile Cash service, et envisage d’étendre son utilisation de la biométrie à d’autres escroqueries. Cependant, selon MTN, Icassa n’a pas le pouvoir d’imposer les directives aux titulaires de licences de télécommunications.
Icasa affirme que le registre biométrique des ordinateurs empêchera le piratage des numéros de contact des individus.
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