L’immense valeur de l’information pour l’entreprise est progressivement mesurable, selon une étude récente de BMC et S&P Global. De toute évidence, il s’agit d’une entreprise compliquée, associant un investissement financier en amont dans la gestion des données à des mesures de service en aval. Cependant, dans tous les domaines, les entreprises dotées de pratiques de gestion de l’information pleinement développées obtiennent des résultats organisationnels mesurables et des taux de réussite plus élevés pour plusieurs objectifs, en particulier ceux qui affectent directement les revenus et le succès.
« Les informations basées sur les données aident optimiser les modèles fonctionnels, dynamiser le développement de produits et améliorer considérablement les procédures en contact avec le client », déclare Ram Chakravarti, CTO chez BMC Software application. « En fait, l’étude a révélé que 77 % des entreprises dotées de programmes de gestion de l’information pleinement développés constatent une augmentation significative de la satisfaction des clients. »
« Maturité » est le mot-clé ici, et cela équivaut à un investissement dans la méthodologie DataOps .
La différence DataOps
Alors que les entreprises visent à optimiser leur méthode et leur technologie axées sur les données, celles qui ne disposent pas de programmes de gestion de l’information robustes se heurtent à un espace persistant, Chakravarti discute.
« Les entreprises ont une montagne de données importantes à exploiter, mais elles n’en reconnaissent pas la valeur », dit-il. Seuls 13 % des participants d’organisations n’utilisant pas la méthodologie DataOps sont tout à fait d’accord pour dire qu’ils soutiennent les objectifs de service avec des informations basées sur les données, contre 41 % des entreprises qui appliquent la méthode DataOps dans toute l’organisation pour soutenir leurs activités basées sur les données.
L’approche DataOps ajoute de l’agilité et de l’automatisation à la gestion des données, au service des résultats de l’entreprise basés sur les données. Elle nécessite des investissements substantiels dans la technologie et l’optimisation des procédures d’organisation, en plus du talent et des connaissances. Le point d’achoppement pour certaines entreprises semble justifier ces investissements dès le départ, lorsqu’elles ne peuvent pas voir de résultats organisationnels ou opérationnels concrets immédiats ou de retour sur investissement réel.
« Un certain nombre de ces initiatives sont de nature fondamentale , ce qui indique qu’ils n’ont pas vraiment une mesure claire du succès en eux-mêmes », déclare-t-il. « Qu’est-ce que le nettoyage et l’amélioration de la qualité des données dans un ensemble d’informations particulier équivaut en termes d’absorption de revenus ou de diminution des coûts ? »
Où les entreprises accordent la priorité à leurs investissements financiers dans les informations
L’étude a révélé que la plupart des organisations ont en fait « accéléré » ou « fortement accéléré » leurs investissements dans l’innovation en matière de gestion des données, tandis que 31 % ont en fait maintenu leur niveau d’investissement. Et bien que les organisations aient une grande variété d’objectifs pour améliorer la façon dont elles utilisent les données, 68 % des participants ont signalé une augmentation de leurs revenus et 55 % ont déclaré que l’engagement et la satisfaction des clients étaient les principales préoccupations.
La qualité des informations est l’exigence fondamentale pour efforts d’information, et 38 % ont déclaré que les problèmes de qualité constituaient leur principal défi. Sans surprise, les facteurs les plus signalés qui motivent l’adoption de la technologie de gestion des données sont les efforts visant à améliorer la qualité et la stabilité des informations, disons 57 %. Sur la base de ce gain fondamental, 53 % déclarent investir dans l’établissement d’informations sur l’organisation qui entraînent une augmentation des revenus, tandis que 53 % distinguent les initiatives de migration vers le cloud.
Mais les points faibles des fournisseurs d’informations (33 % des participants) ou ceux qui canalisent, affinent et organisent les données pour l’utilisation, et ceux qui occupent des rôles mixtes d’approvisionnement et de réception (29 %), exposent une autre histoire d’investissement financier. L’investissement financier organisationnel ne peut pas se concentrer uniquement sur l’innovation. Les entreprises doivent également acheter les problèmes locaux liés aux personnes et aux processus qui déclenchent les principaux problèmes auxquels ces travailleurs sont confrontés. Ils incluent les goulots d’étranglement (30 %), les données cloisonnées (39 %), la formation et/ou le personnel inadéquats (59 %), etc.
La suite C, la désillusion et le maintien du cap
L’adhésion et le soutien de la direction font partie des principaux différenciateurs entre les organisations efficaces axées sur les données et les organisations qui prennent du retard, déclare Chakravarti. Les programmes de gestion de l’information ont besoin de champions au niveau de la direction qui s’engagent pour l’ensemble de l’initiative. Il incombe au groupe de fournir de la valeur dès le début et généralement d’éviter que les dirigeants ne retirent leur soutien précoce.
« Vous souhaitez identifier les opportunités de valeur commerciale dès le départ et effectuer ce dévouement des parties prenantes au plus haut niveau , » il déclare. « Commencez petit et prouvez la valeur. Gardez un œil sur la récompense et soulignez que ce sera un voyage, mais révélez que vous pouvez remporter les victoires méthodiquement et concentrez-vous au laser sur l’application et l’expédition du dernier kilomètre tout au long. Construire des processus progressivement, adoptez-les et adaptez-les au besoin. »
Cela signifie ne pas essayer de faire bouillir l’océan, mais plutôt commencer par une approche basée sur des cas d’utilisation. Le secret est une analyse de faisabilité, déterminant la valeur relative des cas d’utilisation possibles. Une valeur élevée, une faible opportunité est un problème difficile à résoudre – optez pour les gains beaucoup plus faciles dès le départ, puis apprenez, ajustez et opérationnalisez méthodiquement. Et si les résultats de votre projet pilote ne valent pas l’effort qu’il faudrait pour le mettre à l’échelle, passez au cas suivant, y compris toutes les meilleures pratiques et informations que vous établissez tout au long de la méthode.
Connecter les résultats et affiner la technique des données
Mais finalement, il est inadéquat de mettre des coches sur une liste de choses à faire de cas d’utilisation ; il est crucial de déterminer la méthode globale de votre entreprise et ses objectifs commerciaux finaux. Cela équivaut généralement à un ensemble de résultats : augmentation des revenus, gains d’efficacité ou réduction des coûts et atténuation des risques.
Lorsque vous avez réellement identifié un ensemble de cas d’utilisation et déterminé les informations, les analyses et les processus nécessaires pour les soutenir, cartographiez comment tout cela est lié aux résultats du service et spécifiez un ensemble clair de mesures qui capte l’influence sur les résultats commerciaux que votre méthode de données sous-jacente fournit. De manière efficace, chaque cas d’utilisation révèle un nouvel emplacement où les investissements financiers technologiques doivent être priorisés.
« Au fur et à mesure, vous découvrez le meilleur cheval pour le meilleur parcours, le bon ensemble d’outils pour chacun de ces cas d’utilisation », déclare Chakravarti. « Cela ne peut pas être une réflexion après coup : c’est ainsi que vous devez affiner votre organisation ou votre conception opérationnelle pour qu’elle soit vraiment axée sur les données. »
Mettre la méthode en mouvement
L’application comprend son propre ensemble de techniques et d’obstacles, en plus des erreurs. Et encore une fois, chacun est une chance d’apprendre, d’affiner et d’itérer. Il y a 3 horizons, dit Chakravarti. À court terme, vous définissez un état cible en ce qui concerne votre processus, votre architecture et votre feuille de route de mise en œuvre. À moyen terme, vous évoluerez au-delà de ces premiers cas d’utilisation, sur l’ensemble d’une fonction de service. Tirez parti de vos trébuchements, redimensionnez-vous et opérationnalisez– ne déclarez pas triompher prématurément, mais continuez à développer votre savoir-faire.
Et ensuite, sur le long terme, à mesure que vous entrez dans une mode d’exécution d’assemblage, faites-en une pratique courante, augmentant la maturité et la sophistication globales de votre entreprise. Lorsqu’un investissement préliminaire se traduit par des informations exploitables sur les services et un retour sur investissement démontrable, il crée un cercle vertueux de succès durable, déclenchant un investissement continu dans une technique basée sur les données.
« Ce sont des investissements financiers non négligeables », déclare Chakravarti. « Le changement de l’information, les efforts de gestion des données et les initiatives d’analyse de l’information coûtent des investissements financiers substantiels en temps, en compétences et en revenus, souvent sur plusieurs années. Bon nombre de ces investissements financiers sont fondamentaux. Vous ne pouvez pas chasser le jouet brillant et surinvestir dans un emplacement tout en surplombant la plus grande photo. Vous devriez être là pour le long terme, avec une méthode d’information bien pensée. »
.
Toute l’actualité en temps réel, est sur L’Entrepreneur
